Psalm Beach : Premier Amour

Psalm Beach : « ep » Autprod 2013

Dès les premières notes, je l’ai senti, dès les premières mesures, j’ai su que ce disque allait désormais faire partie de ma vie. La musique a continué de défiler et le dialogue final entre la basse et la batterie n’ont fait que confirmer mes impression initiales, me renvoyant à ma première écoute du « Dead Souls » de Joy Division.

Ce jeune groupe australien, originaire de Melbourne vient tout juste de publier son premier maxi en format cd et digital pour l’instant. On croise les doigts pour une sortie vinyle. Dès le premier titre, le bien nommé « Wild », le ton est donné : trio guitare, basse, batterie dans sa toute sa simplicité, quelques pédales de distorsion et un chant prenant, captivant. Très peu d’effets, des titres langoureux mais fiévreux, répétitifs qui peuvent évoquer Slint, Lowercase mais aussi les Gordons ou les débuts des Bailter Space, voire le Wedding Present de « Seamonsters ». Mais la grande force de Psalm Beach, c’est le jeu mélodique continuel entre la basse et la guitare. Les deux sont indissociables et me font penser aux meilleurs moments du duo Peter Hook/Barney Summer. Leurs lignes respectives se répondent en évitant l’affrontement. Ils se mettent au service des compositions qui dessinent une certain idée de la mélancolie à Melboure un lundi matin, avant une semaine d’ennui. Sur ces quatre titres, seul le troisième « Beds » est plus anecdotique mais il faut écouter un morceau comme « Are We On Time » pour se savoir encore en vie. Un thème très simple mélodiquement se décline vers le noir pour arracher les larmes au bout de six minutes d’errance. La musique de Psalm Beach est limpide, intemporelle et essentielle. Pour vous procurer ce maxi, il vous coutera 6 euros port compris.

http://psalmbeach.bandcamp.com/

 

DL

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