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Ghostface Killah, The Circa Tapes, Lilian Gish, Eels On Heels, STNNNG, Pauwels, Suuns, Drive With A Dead Girl, Berline0.33, Mark Kozelek, Thalia Zedek, Good Throb, Spray Paint, Ooga Boogas, Exhaustion, Lower, Chelsea Light Moving, The Wolfhounds, Quiet Steps
Bon le fichier son a été un peu endommagé et ça grésille pas mal .. Désolé, par contre, ça donne un cachet assez intéressant à certaines formations mais je ne donnerai pas de nom..
01 : Ghostface Killah : the rise of the ghostface « Twelve Reasons To Die » Soul Temple Records 2013
Excellent morceau qui donne envie d’en savoir un peu plus sur le nouvel album de cet ancien membre du Wu Tang. Produit et composé par le musicien soul Adrian Younge, ce disque semble revisiter le hip hop old school par le prisme de Portishead et d’Ennio Morricone. Ce titre est un pur tube en tout cas !!!!
02 : The Circa Tapes : alone dementia « VA The End Of Civilization » Mannequin Records 2013
Deuxième diffusion de cette excellente compilation Front Wave. Après le titre des Murder Act, place cette fois-ci au groupe de Chicago avec un morceau qui oscille entre la musique industrielle et la synth wave. Le climat est oppressant, les rythmiques sourdes. Xiu Xiu n’est pas si loin et le charme noir de cette chanson angoissante n’en n’est que plus vénéneux.
03 : Lillian Gish : sunk experiment « The Most Beautiful Way To get Undressed » Autoprod 1998-2013
Ressortie digitale assez pertinente pour cette formation belge que je ne connaissais pas du tout. Sonic Youth et Cop Shoot Cop semblaient être les principales influences de ce maxi prometteur à l’époque. Le groupe vient de mettre en ligne des titres inédits ou enregistrés dans des versions différentes. A découvrir ou redécouvrir..
04 : Eels On Heels : kaleidoscope « Kaleidoscope » Autoprod 2012
Premier maxi intéressant pour ce groupe italien influencé par Liars et autres Health. Cette maquette est superbement produite, mettant en valeur leurs accointances avec la No Wave du début des années 80 mais le trio ne se contente pas de ressasser d’anciennes sonorités pour jouer sur des textures plus contemporaines. Un ep très prometteur !!
05 : STNNNG : empire inward « Empire Inward » Rejuvenation 2013
Et de deux…..Quatrième album pour ce combo de Minneapolis, le premier pour le label français Rejuvenation, et peut-être leur meilleur disque à ce jour. Et pourtant leurs trois précédents opus étaient très très bons, reflétant un groupe noise rock singulier aussi à l’aise dans les rythmiques chaloupées de Jesus Lizard que dans les faux semblants d’Oxbow. Malgré, le soutient des webzine, STNNG peine toujours à trouver son public, bénéficiant d’un simple succès d’estime. Espérons que cela change désormais. Ce nouvel enregistrement voit le groupe accentuer sa dichotomie originelle. Une partie des titres est très rapide et punchy, n’ayant rien à envier au dernier Pissed Jeans tandis que le reste de l’album les voit se rapprocher d’une formation comme Enablers. Seul le talent de composition des STNNNG réussit à concilier ces deux facettes. Le disque défile, les ambiances varient mais le talent est là, immense, aveuglant, faisant passer l’auditeur d’une ambiance langoureuse à une danse frénétique sans le désorienter. Le son est grandiose, à l’image de ces compostions relevées et échancrées. Œuvre foisonnante et fascinante, « Empire, Inward » impressionne à chaque écoute, dévoilant une formation inspirée et influente dans les semaines à venir.
06 : Pauwels : Spinoza & helveticus « Pauwels # 1 » Autoprod 2013
Lester Brome : « Ah Mulhouse, la ville des rêves et du soleil ! Non ? Quoiqu’il en soit, les quatre de Pauwels viennent de sortir leur album sobrement intitulé « 1 » et ce mélange de post-rock instrumental lorgnant vers le stoner est particulièrement jouissif ! Ce morceau, « Spinoza & Helveticus » comporte des montées que n’aurait pas reniées Marco Pantani, l’homme à la seringue ! »
07 : Suuns : 2020 « Images du Futur » Secretly Canadian 2013
Lester Brome : « Nous avions laissés les canadiens de Suuns après un album excellent et nous attendions la suite avec délectation, malheureusement ce nouvel opus est à oublier malgré quelques morceaux plutôt réussis comme ce « 2020 », sans doute le meilleur de l’album. Sur la longueur, la voix nous fatigue et un cruel manque d’imagination gâche parfaitement l’album. Un peu comme si on avait retrouvé de la viande de cheval dans un plat préparé de caribou ! Hostie de câlice ! »
08 : Drive With A Dead Girl : animals « Hotel California’s » Lineament Records 2012
Un extrait du dernier album en date du groupe lillois dont le concert samedi 23 février à La Bascule nous a enchantés, oscillant entre No Wave et Post Rock. La preuve en image et par écrit.
09 : Berline0.33 : untouchable « Planned Obsolescence » Rejuvenation/Katatak 2011
Un morceau tiré de leur excellent dernier album pour illustrer leur passage à Rennes le 23 février. Les nouveaux morceaux sont tout aussi excellents et le concert a été génial, tout simplement. La preuve en image et par écrit.
10 : Mark Kozelek : 13 « Like Rats » Caldo Verde2013
Quand j’au vu le titre de cet album de reprises enregistrés par l’ancien Red House Painters, Sun Kil Moon, j’ai eu très envie de l’écouter car mettre en exergue un titre de Godflesh pour un disque acoustique, il fallait oser. Un peu à l’image des albums de Johnny Cash avec Rick Rubin, Mark Kozelek reprend différentes chansons de répertoires assez variés : Sonny & Cher, Bad Brains, Misfits, Danzig….. Et comme pour les derniers enregistrements du Man In Black, le résultat est époustouflant. Kozelek a une manière de jouer de la guitare acoustique assez proche de celle de Nick Drake. Ses arrangements sont prodigieux offrant une nouvelle vie à des morceaux qui semblaient fuir cette épure harmonique. L’album s’écoute d’une traite sans aucune lassitude. Je peux même avancer le terme de chef d’œuvre à propos de ce disque inique. Car à son écoute, les derniers efforts des Nick Cave, Will Oldham et autres flagorneurs du folk paraissent bien anodins.
11 : Thalia Zedek : walk away « Via » Thrill Jockey 2013
Je suis tombé amoureux de la voix de Thalia Zedek depuis son apparition au sein du groupe No Wave Live Skull. Grand fan de Come et de sa carrière solo, je n’ai cessé de vanter les charmes de sa voix éraillé, allant jusqu’à convaincre Kfuel d’organiser un de ses concerts lors de son dernier passage en Europe. Bilou de Nextclues m’avait pourtant prévenu, ce quatrième album risquait fort de ne pas trouver grâce à mes yeux. Avec elle, j’étais pourtant persuadé de n’être jamais objectif mais bon la trame « Kill Your Idols » fait bel et bien partie intégrante de mon ADN et je dois reconnaitre que « Via » s’avère très décevant et ce dès la première écoute. Quatre très bonnes compositions surnagent dans un disque très rock américain. A l’instar de Jeffrey Lee Pierce (qu’elle avait côtoyé à un moment de sa vie) dans ses dernières années, Thalia souhaite nous montrer qu’elle sait bien jouer de la guitare en réalisant des solos tout à fait insupportables. Ces plages artificielles sont très dures à supporter et même si je conserve toute ma sympathie envers cette conteuse hors pair, je me dois de vous déconseiller ce disque de rock fm assez indigeste.
12 : Good Throb : animal fuck « ep » Super Fi Records 2013
Merci une nouvelle fois à Built On A Weak Spot pour nous avoir mis sur la piste de cette formation anglaise. Leur musique n’est pas sans me rappeler les débuts de The EX et de Crass procure une énergie très communicative. Le chant féminin est très accrocheur et même si la production est encore tendre, le potentiel est là. Vivement la suite !!!
13 : Spray Paint : yawn factory « st » SS Records 2013
Excellente surprise avec le premier album de cette formation d’Austin influencée par A Frames, Wire, Ex Models… Les titres sont courts, inventifs et leur noise rock, très marqué par le post punk fait merveille. 16 morceaux délivrés en moins d’une demi-heure et pour une fois, cette abondance de plages dissonantes ne nuit pas à la qualité du disque. Chaque réécoute apporte son lot de découvertes, révélant un goût prononcé pour le minimalisme des Cramps. Ce trio s’impose dès leur premier enregistrement comme une formation phare de la nouvelle scène noise US….A découvrir de toute urgence…
14: Ooga Boogas : the studio of my mind « st » Aarght Records 2013
Lester Brome : « Non, derrière ce drôle de nom ne se cache pas la fille cachée de Silvio Berlusconi et de Tristane Banon mais bel et bien ce diable de Mickey Young (Total Control, Eddy Current Suppression Ring). Front Wave putassière, post-punk synthétique, je n’en sais trop rien mais ce morceau, « studio in my mind » est terriblement efficace et se retrouvera sans doute sur les platines des hurluberlus qui tentent de faire danser les gens ».
15: Exhaustion : don’t fly right « Future Eaters » Aarght Records 2013
Lester Brome : « Dans « Kérozène », nous avons toujours eu un faible pour l’Australie et ce n’est pas Exhaustion qui va nous faire changer, bien au contraire. Composé de membres d’Ooga Boogas et de Deaf Wish, l’album est une réussite totale à l’image de ce morceau imparable !!!! Un post-punk noise qui donne envie de commettre des crimes et croyez moi, la liste des blaireaux à éliminer est bien longue. A écouter d’urgence !!!! ».
16 : Lower : someone’s got it in for me « ep » Autoprod 2013
Une seule écoute m’a suffi pour savoir que le groupe danois venait de publier l’un des tout meilleurs ep de cette année. Leur premier single avait déjà marqué les esprits avec un post punk enragé quelque part entre Joy Division et les Liars. Ces deux nouvelles compositions révèlent une formation inspirée qui s’est affranchie de ses influences pour devenir une nouvelle référence musicale. Ce titre est absolument fantastique convoquant les ombres de The Fall et des Drones pour esquisser un tableau sonore incandescent. Un post punk mélancolique totalement envoutant avec un des plus beaux refrains de ces dernières années. Géniallissime !!!
17 : Chelsea Light Moving : sleeping when I fall « st » Matador 2013
Quand nous vous avions diffusé les premiers extraits de la nouvelle formation initiée par Thurston Moore, nous étions persuadé qu’ils avaient mis à disposition les titres les plus percutants de leur premier album. Et bien, une nouvelle fois, nous avion tort car le disque s’avère réussi de bout en bout. Thurston Moore n’avait pas aligné d’aussi bonnes compositions depuis le « Rather Ripped » des Sonic Youth mais surtout, on sent une joie de jouer et une fraicheur qui sont très communicatives à l’écoute. Musicalement, Chelsea Light Moving alterne entre No Wave et Indie Rock avec un certain brio. Les refrains se fredonnent et les guitares bourdonnent pour notre plus grand plaisir.
18 : The Wolfhounds : cheer up « ep » Odd Bow Records 2013
J’aurais plus volontiers parié sur une reformation des Moonshake mais David Callahan a décidé de reformer ses Wolfhounds. Cette formation connut un succès d’estime fin 80, début des années 90 avec une poignée de singles imparables et d’albums remarquables. Ils avaient commencé leur carrière avec la génération C86 en composant alors des morceaux phares de la scène noisy pop avant de durcir leur son pour se rapprocher de This Heat ou de Sonic Youth. Séparés dans une indifférence quasi générale, il est amusant de noter que ce retour a été occulté par la sortie du nouvel opus de My Bloody Valentine, un groupe avec qui ils se sont toujours bien entendu mais qui aux débuts des années 90 monopolisait déjà toute l’attention médiatique. Musicalement, les Wolfhounds reprennent leur carrière par des nouveaux titres très proches de leur début de carrière. La noisy pop reprend ses droits et le chant de Callahan est encore une fois impeccable. Sur un album entier, cette formule musicale pourrait lasser assez vite mais en single, elle s’avère très efficace. Ce morceau très entêtant se fredonne à merveille.
19 : Quiet Steps : ashtray « Dying Livers » Tenzenmen 2012
C’est en redécouvrant l’album des Sunken Seas « Null Hour » avec lequel j’avais été beaucoup trop sévère que j’ai décidé de réécouter avec attention toutes les dernières sorties parues sur le label australien. Bien m’en a pris car j’ai pu réécouter et mieux apprécier ce deuxième mini album des Quiet Steps. Ce disque m’a beaucoup fait penser au seul et unique album des Blunderbuss. Le chant est plus shoegaze mais l’instrumentation et les compositions sont assez proches du groupe américain. Entre noisy pop et noise rock, le groupe révèle une sensibilité à fleur de peau, déchirée régulièrement par des guitares saturées. Lowercase et Unwound sont aussi des formations proches des Quiet Steps.
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