Voici un petit retour du concert qui a eu lieu samedi 23 février au bar La Bascule.
18h, je reçois un message d’un membre de Drive With A Dead Girl qui me signale qu’ils viennent d’arriver à La Bascule.
18h01, je prends connaissance du message et commence à gueuler. En effet, j’étais parfaitement installé devant mon écran d’ordinateur à regarder un trépidant Rennes – Sochaux et je sentais bien que j’allais devoir me bouger pour accueillir ces Lillois (oui les deux groupes sont Lillois…). Après m’être renseigné sur la personne qui avait donné mon numéro à ces gens (je te préviens, ne recommence JAMAIS ça !), je me décide et fais vrombir ma Volvo jusqu’à mon lieu de perdition favori.
18h26, je suis sur place. Tout est calme.
19h12, les deux groupes étant pressés de manger, décident de poser leurs bières et vont installer le matériel pour le concert du soir. C’est ce que les professionnels de la profession appellent une balance, va savoir pourquoi !
20h20, c’est fini. Les Lillois se ruent sur la bouffe, des coups de poings sont échangés, ça crie, c’est sale mais ça les soulage.
21h30, c’est Drive With A Dead Girl qui commence, une intro très longue car la chanteuse était restée coincée dans le van. Impossible de sortir, la porte est bloquée. Je m’aperçois du problème et vite, je la libère et cours engueuler Don Lurie ! Pour ceux qui connaissent un peu le personnage, c’est une de ses blagues favorites. Le concert peut donc réellement commencer. La musique de Drive With A Dead Girl ne donne pas dans la facilité, elle demande même une certaine concentration et ça tombe bien puisque le public présent ce soir l’est parfaitement.
Les guitares sont tendues, l’énigmatique chanteuse est sur un fil et le batteur est coiffé d’un bonnet. Le son est parfait et autour de moi, j’entends les mots noise, cold, intriguant et même le mot chanson mais il s’agissait de mon voisin de derrière qui racontait au patron comment Jean Louis Murat avait détruit sa vie tout en lui commandant un grand verre de rhum gingembre. Un excellent concert donc, pour ma part je suis totalement emballé par ce groupe et je ne peux que vous le recommander chaudement.
22h30, après une courte pause cigarette où tous les gens présents racontent absolument n’importe quoi, le second concert va débuter. Les Berline0.33 n’ont pas de nouvel album sous le coude mais des nouveaux morceaux ! Je m’installe donc juste à côté d’un grognard de premier ordre, le dénommé Xavier, responsable du webzine Perte et Fracas et coupable de bien des délits dans la région depuis fort longtemps. Dire qu’au bout de quelques minutes nous sommes conquis est plutôt faible ! C’est même un bel uppercut que nous recevons. Le son est terrible, surtout celui de la basse. Le batteur, malgré un accident de snowboard (y’en a qu’ont les moyens), souffre mais martèle parfaitement ses fûts. Le guitariste n’est pas en reste et donne tout ce qu’il lui reste puisque cette date est la dernière d’une tournée harassante. Mon voisin tente de me dire que la guitare est trop basse mais je sens bien que c’est juste pour ne pas perdre son statut du mec qui gueule tout le temps. La chanteuse est totalement habitée et le public est ravi ! Les nouveaux morceaux (six au total) sont terribles et nous sommes bien conscients de la chance que nous avons. Pour le prouver, nous remplissons nos verres à intervalles réguliers, signe qui ne trompe pas.
23h30, les deux groupes fusionnent et offrent un dernier effort, une reprise d’un morceau connu de Skip The Use je crois mais je ne suis pas sûr. Ils fracassent une guitare et saluent le public, l’inverse aurait été surprenant mais tout ne peut pas toujours être parfait.
Le temps presse et la coutume veut qu’on ne raconte jamais une after, il est donc temps de remercier Berline0.33 et Drive With A Dead Girl, La Bascule (grosses bises à Gilles), la sonorisatrice qui a fait un sacré bon boulot et le public présent qui a bravé le froid et ne l’a pas regretté.
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